L'équipe de Jardin Loisir est heureuse de vous accueillir : Du 1er décembre au 28 février : 9h-12h et 14h-18h ~ Du 1er mars au 30 novembre : 9h-12h et 14h-19h ~ Du 15 avril au 15 juin ouverture 7 jours /7.
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Agencement des vivaces
Votre choix de plantes contribue grandement à mettre votre maison en valeur et rendre son entrée encore plus accueillante. Par exemple, l'établissement de roses trémières dans votre plate-bande, le long des murs, donnera beaucoup de charme à votre résidence.
Pour ajouter une touche de vert, un conifère érigé ou globulaire tel le cèdre est un très bon choix. N'oubliez pas les primevères qui sont parmi les premières à fleurir au printemps et très colorées.
Dans votre rocaille, l'établissement de rosiers miniatures entre les pierres égaillera énormément, par leur magnifique couleur, l'aspect plus terne de ces minéraux. Vous pouvez également choisir d'y planter une jolie épinette pleureuse au haut des pierres, pour qu'elle descende en cascade. Aussi, la gracieuseté des belles fleurs bleues du lin vivace sera parfaite à cette endroit.
Pour donner plus de perspective à votre plate-bande ou à votre rocaille, il est conseillé d'établir les plantes dont les fleurs sont plus foncées en premier plan, et celles aux teintes plus claires, à l'arrière. Également, mettre les espèces plus hautes au centre et celles plus petites en périphérie accentue la profondeur.
On suggère d'établir des plantes tapissantes entre les arbres, les arbustes ou les conifères, et même dans les pentes. En plus d'être beaux, ces végétaux limitent la croissance des mauvaises herbes et conservent la fraîcheur du sol.
Sur ce, prenez plaisir et le temps de bien choisir vos plantes et de demandez conseil . Vous verrez qu'il y a une multitude de formes et de couleurs pouvant être agencées dans le but rendre uniques votre demeure et ses alentours.
Arbustes à fleurs prêts pour l'hiver
Arbustes à fleurs prêts pour l'hiver
Les lauriers, les hibiscus, les alamandas et les jasmins sont des plantes d'intérieur qui fleurissent abondamment lorsqu'elles sont bien traitées.
Première condition : une lumière forte toute l'année et ce, même en hiver.
Deuxième condition : une température fraîche en hiver, surtout pour le laurier qui tolère la température du point de congélation sans faire trop de manières. S'il fait frais, vous devrez réduire les arrosages de manière à seulement garder les plants en vie.
La principale condition à bien respecter sera la taille et ce, pour plusieurs raisons. D'abord, si vos plantes ont passé l'été dehors, la taille facilitera alors leur réadaptation à l'intérieur.
Les nouvelles feuilles seront parfaitement acclimatées. Par contre, vous devrez répéter l'opération pour les hibiscus au moment de les sortir à l'extérieur l'été prochain.
Lorsqu'elles sont placées dehors en plein vent, les feuilles ayant poussé dans votre demeure risquent de se déchirer. Autre bonne raison de tailler : les fleurs de ces végétaux apparaissent sur les jeunes tiges.
En taillant, on favorise alors la croissance de plusieurs nouvelles pousses très florifères. Effectuer deux tailles par année n'est pas excessif quoiqu'une seule suffit généralement.
Prenez soin de rempoter régulièrement ces plantes et nourrissez leurs racines avec une bonne dose de compost.
Arrosage des plantes acidophiles
L'irrigation des plantes acidophiles est probablement le facteur le plus important et le plus méconnu dans la réussite de ce type de culture.
Ces végétaux n'ont aucune tolérance au manque d'eau et ne supporte pas non plus d'avoir leurs racines constamment dans l'eau. Un déficit en eau peut occasionner des dommages au système racinaire dont les symptômes, au niveau des parties aériennes du plant, sont rarement visibles immédiatement.
Une plante qui manque d'eau à partir du mois de juillet jusqu'au début de l'hiver ne démontrera probablement pas de symptômes apparents et sera en état de stress à l'arrivée de l'hiver.
Comme la venue de cette saison est déjà un événement stressant pour le végétal, une carence en eau en plus risque d'engendrer sa mort.
Pour assurer un apport d'eau suffisant, les racines des plantes acidophiles ainsi que le sol environnant doivent être maintenus légèrement humides.
La méthode d'irrigation a peu d'importance en soi, pourvu que les plantes reçoivent l'eau dont elles ont besoin et au moment opportun. Il s'agit pour vous de déterminer les intervalles de temps où vous devez arroser, en fonction de l'environnement où sont localisées vos plantes et des conditions climatiques qui prévalent.
Vous devez diminuer graduellement les arrosages à partir du début d'août pour éviter une croissance tardive à l'approche des gelées, de façon à favoriser plutôt le durcissement des bourgeons et des nouvelles pousses.
RHODODENDRON "RAMAPO"
(Rhododendron Ramapo) Zone 4/0.6m
Fleurs rose violacé; petites feuilles aromatiques; feuilles bleuâtres lorsque jeunes tournant à une couleur métallique à l'automne; floraison hâtive; réussit bien en plein soleil; bourgeons floraux tolérants à -30°C; port nain dense et compact
Choix de variétés de rosiers
La belle saison est enfin installée et vous souhaitez sûrement avoir les plus belles fleurs dans votre jardin. En choisissant des rosiers, vous serez comblés par leur remarquable beauté. Il existe plusieurs types de rosiers, chacun d'eux comportant de nombreuses variétés et une grande gamme de couleurs. En fait, la seule difficulté que vous aurez avec ces charmantes plantes est le choix. Pour vous aider, nous vous présentons quelques variétés les plus appréciées.
Le cultivar 'Queen Elisabeth' est un très beau rosier floribunda à fleur hybride de thé. C'est un arbuste vigoureux à port érigé formant des tiges ramifiées. Sa hauteur varie entre 1,30 m et 1,65 m. Il produit de magnifiques grosses fleurs roses en abondance. Sa floraison s'étale de la fin juin jusqu'à l'automne. Ses précieuses roses sont doubles, en forme de coupe et parfumées. En plus d'être ravissant, ce rosier a une bonne rusticité et résiste bien aux maladies.
Si vous désirez avoir sur votre terrain un rosier grimpant, pourquoi ne pas opter pour la variété 'John Cabot' ? Ce magnifique arbuste est très rustique et produit de longues tiges grimpantes pouvant atteindre une hauteur de 2,50 m et s'étalent sur une largeur de la même envergure.
Il produit de jolies fleurs rose fuchsia, presque rouge. Ces dernières sont disposées en corymbes de 5 à 9 fleurs doubles et exhalent un délicieux parfum. La floraison de ce rosier est très abondante à la fin juin pour ensuite reprendre, de façon moins importante, de la fin juillet jusqu'à la fin de septembre. Cette variété résiste bien aux maladies.
Un autre cultivar très apprécié est 'F. J. Grootendorst', un hybride de type rugosa à fleurs d'oillet. Ce rosier forme de longues tiges très épineuses dont la hauteur varie entre 1,00 m à 1,50 m. Sa floraison débute à la fin du printemps puis s'étale durant tout l'été et en automne. Ses fleurs sont petites et doubles, d'un beau rouge clair et ont la marge de leurs pétales frangée.
Les clématites alpines
Les clématites alpines annoncent l'arrivée du printemps car elles fleurissent tôt dans la saison. Comme elles forment leurs fleurs sur le bois de l'année précédente (les vielles tiges), on ne doit pas tailler ces plantes au printemps. En effet, une taille effectuée à cette période empêche la plante d'avoir une floraison abondante.
Le meilleur temps pour faire cette activité est immédiatement après la floraison printanière. Cela favorise la formation de nouvelles tiges qui sont responsables de la floraison de l'année suivante. À noter que plus il y a de ces tiges, plus il y aura de fleurs l'an prochain.
Aussi, il est possible que votre clématite alpine ait une deuxième floraison plus tard dans la saison, ce qui se produit lorsque le printemps est hâtif et l'automne tardif. Toutefois, cette floraison sera moins abondante.
Si vous désirez obtenir des fleurs aux coloris de rouge, je vous suggère la variété alpina 'Ruby', de rose léger, la alpina 'Willy', de violet, la alpina 'Helsingborg' et si vous préférez la couleur bleu, optez pour la alpina 'Pamela Jackman'.
Finalement, étant donné que les clématites préfèrent les sols frais et afin de protéger leurs racines des rayons ardents du soleil, il importe d'établir, au pied de ces plantes grimpantes, des conifères nains, des arbustes nains ou bien des vivaces de petite taille.
Cultivars de bruyères aux coloris de feuillage intéressants
Certains cultivars de bruyères ont un feuillage dont les coloris sont très décoratifs, avec lesquels vous pouvez créer des plates-bandes aux effets saisissants lorsque vous mélangez, dans un même massif, les couleurs et les textures de ces plantes acidophiles avec celles de certains conifères.
Parmi ces variétés, plusieurs sont très décoratives par leurs feuilles argentées dont:
- Calluna vulgaris Alportii : feuillage vert grisâtre
- Calluna vulgaris Jan Dekker : feuillage vert avec reflets argentés
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Calluna vulgaris Sister Anne : feuillage gris argent devenant rougeâtre et montrant des reflets gris en automne.
D'autres cultivars ont un feuillage coloré :
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Calluna vulgaris Aurea : feuillage doré au cours de la saison tournant au rouille à l'automne.
- Calluna vulgaris Blazeaway : feuillage doré au printemps tournant au rouge vif à l'automne.
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Calluna vulgaris Boskoop : feuillage vert tendre au printemps se changeant au jaune or durant l'été puis devenant rouge orangé à l'automne.
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Calluna vulgarisa Gould Hase : le feuillage prend une coloration dorée éclatante qui persiste tout au cours de la saison.
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Calluna vulgaris Multicolore : le feuillage est de teinte vert jaunâtre durant l'été puis devient plus jaune à l'automne.
- Calluna vulgaris Spitfire : variété remarquable par son feuillage doré se changeant au bronze rouge à l'automne.
Prenez note que plusieurs cultivars de bruyères dont les feuilles sont dorées ont tendance, en hiver, à former des zones du feuillage de couleur brun rouille.
Dans ce cas, on ne doit pas s'inquiéter car le feuillage reprend ses couleurs éclatantes aussitôt que les nouvelles pousses apparaissent
Dahlias
La belle saison approche à grand pas et vos tubercules de dahlias ne demandent qu'à être plantés pour pouvoir enfin s'exprimer. Ces derniers doivent être établis dans un sol riche et humide mais bien drainé et ce, à un endroit ensoleillé et bien aéré.
Lorsque tout risque de gel est écarté, on dépose les tubercules à l'horizontal, au fond d'un trou d'une profondeur de 12 à 15 cm, dans lequel on a préalablement amendé d'une poignée de poudre d'os.
Assurez-vous d'espacer entre eux les dahlias à grand développement d'au moins 75 cm, et de 30 cm pour les variétés naines. Les tiges de ces végétaux étant creuses, la plante risque de verser ou de casser facilement.
Pour cette raison, le tuteurage sera d'une grande utilité, voire même indispensable. On conseille donc de mettre en place et ce, aussitôt que les tubercules sont plantés, un tuteur d'une hauteur de 30 cm. On remplacera par la suite le support par un autre de 1,50 m de long et ce, lorsque la plante aura atteint la hauteur du premier.
Pour avoir des plants plus ramifiés et denses, on effectue un pinçage du bourgeon terminal. D'autre part, si vous désirez que vos dahlias produisent une multitude de petites fleurs, vous n'aurez qu'à supprimer les bourgeons floraux du centre.
Par contre, pour qu'un plant produise de plus grosses fleurs, il faut, dans ce cas, pincer les boutons axillaires (latéraux).
Vos chers dahlias fleuriront vers la fin de juillet ou au début de ce mois, pour les variétés naines.
Différenciation entre vivaces et annuelles
Une question fréquemment posée est quelle différence existe-t-il entre les plantes vivaces et annuelles. Les premières ont leur cycle de vie s'étalant sur plusieurs années, comme par exemple l'ancolie, le delphinium et l'aster, pour n'en nommer que quelques-unes. Leur longévité est possible grâce à leurs parties souterraines charnues et bien développées, lesquelles permettent d'emmagasiner les réserves nutritives nécessaires pour passer l'hiver (racines, rhizomes, etc.).
Généralement, les vivaces demandent plus d'entretien que les annuelles mais deviennent très économiques à long terme. Une fois bien établies, elles ne nécessitent qu'un arrosage régulier, un binage et un apport d'engrais adéquat.
Notez qu'il existe des vivaces permanentes telles que les hémérocalles et les pivoines, qui elles, nécessitent un entretien minimal.
Les vivaces varient en forme, en couleur et en hauteur. Elles s'associent très bien avec les annuelles, les arbustes et même les arbres, quoique que l'on doive s'assurer que le système racinaire de ces derniers ne leur nuisent pas. Beaucoup de vivaces ont un feuillage très décoratif, donnant ainsi beaucoup d'ambiance et de finition sur un terrain.
Quant aux plantes annuelles, leur cycle vital s'étale sur une même année. Il existe également des végétaux intermédiaires dont le développement complet dure deux ans.
Dans ce cas, on les qualifie de bisannuelles. Les myosotis, les pensées, les campanules et les pâquerettes font partie de cette catégorie.
Les annuelles offrent généralement une grande diversité de couleurs, de formes et de hauteurs. Leur floraison est souvent précoce, abondante et continue dans la saison. Ces plantes sont faciles d'entretien et peuvent être utilisées de diverses manières telles que dans une plate-bande, une rocaille, une jardinière ou dans un panier suspendu.
Ce type de plantes nécessite par contre d'être ressemer ou replanter à chaque année, quoique certaines puissent se ressemer d'elles-mêmes, comme c'est le cas pour l'impatiente, le cosmos, le pavot annuel et le pied d'alouette annuel, pour n'en nommer que quelques-unes.
De toute façon, peu importe si vous choisissez des vivaces ou des annuelles, ces deux types comportent tous deux de nombreux avantages et donneront une touche personnelle à votre terrain
Entretien des annuelles
Nous voilà en plein cour de l'été et vos plantes annuelles sont sans doute resplendissantes. Pour que ces végétaux conservent toute leur grâce et leur beauté et pour stimuler leur floraison tout le reste de la saison, il est préférable de leur porter une attention particulière.
Il est conseillé de supprimer leurs fleurs fanées ainsi que leurs graines en formation, à moins que vous vouliez les garder pour les réensemencer.
Au milieu de l'été, les chaleurs torrides et les conditions de sécheresse sont fréquentes. De ce fait, vos annuelles, comme tous les autres végétaux d'ailleurs, doivent pouvoir puiser l'eau dont elles ont besoin (pour évacuer l'excès de chaleur, assurer leur métabolisme, etc.).
On recommande alors d'irriguer le sol sur au moins 20 cm de profondeur, de façon à ce que les racines les plus profondes soit capables de puiser l'eau. On devra apporter une attention encore plus accrue pour les plantes établies en pots et les arroser copieusement.
Outre l'irrigation, il est préférable de fertiliser les annuelles avec un engrais à forte teneur en phosphore (deuxième chiffre de la formulation), et ce, une fois par semaine pour celles cultivées en contenants (paniers suspendus, pots décoratifs, boîtes à fleurs, etc.).
Pour les annuelles croissant en pleine terre, un apport de fertilisant au milieu de l'été les aidera grandement.
Établissement de nouvelles plantes grimpantes
Au cours du mois d'août, il est encore possible d'acheter de nouvelles plantes grimpantes puis de les planter. On peut également multiplier ce type de végétaux par marcottage, et ce, notamment pour les clématites, les chèvrefeuilles, les hydrangées et les vignes vierges.
On réussit cette technique d'abord en ameublissant le sol auquel on ajoute quelques poignées de sable et de poudre d'os pour favoriser l'enracinement. Par la suite, on dépose une section de tige, soit d'une longueur de 10 centimètres, au fond d'un petit creuset (ce petit creux permet de préserver l'humidité et la fraîcheur du sol) puis on enterre. L'endroit idéal de l'établissement d'une tige est là où celle-ci touche le sol lorsqu'elle est décrochée et qu'elle tombe librement.
Finalement, pour que la section demeure bien en place, on dépose deux petites pierres sur le dessus, et, avec le temps, si les conditions sont idéales, des racines se formeront.
Au printemps suivant, il suffit de sectionner la tige enracinée à l'endroit où elle entre dans le sol, et ce, près de la base du plant d'origine. On obtient alors un nouveau plant prêt à croître et grimper.
Établissez des pivoines sur votre terrain
Les pivoines sont de magnifiques plantes qui gagnent de plus en plus de popularité. Ces vivaces peuvent demeurer en place durant de nombreuses années.
En plus de colorer et d'embaumer votre terrain avec leurs superbes fleurs parfumées, vous pouvez également disposer leur fleurs coupées dans un vase puis décorer votre demeure ou les offrir.
Ces végétaux croissent à des endroits pleinement ensoleillés ou légèrement ombragés. Ils nécessitent un sol profond, riche en matière organique, demeurant frais et se drainant aisément.
Pour diviser les pivoines, il est préférable d'effectuer l'opération à l'automne plutôt qu'au printemps. Vous pouvez toutefois les planter tout au long de la saison lorsque vous les achetez en pot.
Les fleurs étant grosses et très sinueuses, elles s'effondrent rapidement sous le poids de l'eau de pluie. Pour cette raison, nous vous conseillons de poser un tuteur pour mieux les soutenir. Aussi, il est préférable d'éliminer rapidement les fleurs fanées ou abîmées par la pluie afin de diminuer les risques de moisissure grise, laquelle infection est plus fréquente par temps humide.
Ficus Benjamina
Le Ficus Benjamina est d'origine indienne, appelé souvent figuier pleureur, il s'adapte à des milieux très divers. Ses différentes variétés sont assez robustes et faciles à maintenir en bonne santé, moyennant quelques précautions .
Entretien
- L 'exposition
Ce ficus réclame beaucoup de lumière, sans être directement au soleil, pour une bonne croissance. Vous devez le placer dans une pièce très éclairée. Si la lumière n'ai pas assez importante, les variétés panachées ternissent.
- La chaleur
La température ou il se trouve doit être comprise entre 15 et 23 °C.
- L'arrosage
Il faut l'arroser, une fois par semaine en moyenne. Attendez que le terreau sèche entre 2 arrosages, utiliser une eau peu calcaire.
Le Ficus Benjamina appréciera que vous brumisiez son feuillage.
- L'engrais
Engrais liquide tous les 15 à 21 jours au printemps.
- Les maladies et leurs remèdes
La chute des feuilles
- Ils est tout a fait normal qu'une partie du feuillage tombe toutes les année, la chute d'un grand nombre de feuilles vertes en peu de temps, veut souvent dire une brusque variation de température (courant d'air, déplacement du pot...) ou bien un manque de lumière Ne pas augmenter les arrosages !
- Pustules blanches et feuilles poisseuses, c'est la cochenille farineuse. Un traitement avec un produit spécial cochenille pourra en venir à bout.
- Petites carapaces brunes petits insectes fixés sur les tiges ou derrière les feuilles est une deuxième famille de cochenille, dite à bouclier. Supprimez les branches trop couvertes et traitez avec un traitement spécifique.
- Feuilles jaunes signale souvent la présence des araignées rouges : traitez alors avec un acaricide vendu en jardinerie.
- Toxicité
Sa toxicité est en partie due au latex qui forme la sève. Les principes sont assez mal connus.
Par ingestion essentiellement les feuilles chez les enfant, la sève est irritante. Les symptômes observés sont digestif (nausées, vomissements, douleurs abdominales).
Par inhalation de poussières riches en allergènes dégagées par les feuilles. Ainsi, certaines personnes allergiques déclencheraient des rhino-pharyngites, des conjonctivites ou des crises d'asthme
Il peut entraîner des urticaires simplement par contact.
Ne pas confondre Géranium et Pélargonium
Le terme Géranium est employé à tort lorsque l'on qualifie du même nom les plantes faisant partie du genre Pélargonium. Il s'agit de deux genres bien distincts appartenant toutefois à la même famille, soit celle des Géraniacées.
Les Géranium spp. sont des plantes vivaces, très rustiques et appréciées pour leur floraison abondante qui se renouvelle tout au long de la saison.
Leurs fleurs sont plus petites, simples, à cinq pétales, lesquels sont souvent veinés par une coloration plus foncée. Leurs fruits ont la particularité de ressembler à un bec de grue, d'où leur nom générique signifiant en latin la partie buccale de cet oiseau.
Quant à leurs feuilles, elles sont plus ou moins découpées puis forment un massif pouvant être à port érigé ou retombant.
Les espèces appartenant au genre Pélargonium, lesquelles sont très populaires sur les balcons, dans des pots, des boîtes à fleurs ou des paniers suspendus, ces plantes sont annuelles et ne résistent donc pas à notre hiver québécois. Leurs fleurs sont groupées en cyme pour former une boule à l'extrémité de la hampe florale. Quant à leurs feuilles, elles sont peu ou pas découpées.
Plantation des iris
- Quand planter?
La plantation des l'iris doit se faire (en France métropolitaine) à partir du mois d' août, et se terminer au plus tard début octobre sous climat doux.
- Où les planter ?
Elle conviendra aussi bien dans les massifs que les rocailles ou les bordures de plates-bandes. Le sol peut être sec et pauvre (ne pas placer sur sol enrichi (fumure, compost )son seul ennemi est l'humidité, qui va le faire pourrir. L'iris s'accommode sans problème des sols argileux.
Pour que l'iris fleurisse, il lui faut une exposition aérée et ensoleillée. A l'ombre il ne fleurira pas.
Pour la plantation compter de 10 à 15 pieds par mètre carré, selon la taille des rhizomes. Il convient de ne pas enterrer les rhizomes, qui doit affleurer hors de terre.
- La division
Une fois tous les 4 ou 5 ans, vous pouvez diviser les souches d'iris. Il faut sortir de terre les touffes de rhizomes il suffit alors diviser les rhizomes. Ensuite, les parties âgées supprimées au profit des plus jeunes aux quels on aura réduit de moitié la hauteur des feuilles
Soigner, traiter, ne pas polluer
Ou l'art de découvrir son jardin.
La nature est à la fois précieuse, riche et vulnérable!
Tout le monde parle de risques de pollution de la nappe phréatique, donc de notre eau potable et du gaspillage des ressources naturelles de la terre! Nous, jardiniers amateurs proches de la nature, nous nous sentons concernés. Peut-être devrions nous réviser certaines de nos habitudes de jardinage, pour ne pas contribuer à cette pollution par usage intempestif et excessif de traitements insecticides, fongicides, désherbants, engrais chimiques ou autres . . .
Pendant l'hiver, le jardin est au repos. C'est l'heure de faire le bilan de l'année écoulée. On se souvient des surprises heureuses (tel arbre a donné des fleurs ou des fruits magnifiques, telle plate-bande était débordante de fleurs . . .), mais malheureusement aussi des déceptions: les pucerons noirs sur la viorne, les taches noires sur le rosier . . . Mais cette année nous ne nous laisserons pas piéger!
Les produits de traitement:
Quand? Comment?
Il est des cas où les méthodes douces ne sont plus efficaces parce que trop tardives ou bien tout simplement insuffisantes.
Si donc vous devriez recourir aux méthodes fortes, notamment dans le cas des maladies cryptogamiques (champignons), sachez utiliser à bon escient les produits proposés sur le marché.
- Première règle d'or: l'utilisation de produits spécifiques.
Il faut savoir de quoi souffrent vos plantes pour utiliser le bon remède. Il existe trois grands types de médicaments: les insecticides qui luttent contre les animaux nuisibles, les herbicides ou désherbants et les fongicides qui soignent les maladies.
Il existe des produits dits " polyvalents " dont l'utilisation vous donne bonne conscience peut-être, mais dont les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de vos espoirs: on ne combat pas de la même façon les cochenilles, les maladies ou les pucerons. Un produit qui élimine les pucerons ne sert à rien contre les cochenilles et surtout pas contre les maladies.
Par contre il tuera les coccinelles qui elles auraient volontiers dévoré les cochenilles.
- Deuxième règle: Ne traitez pas à n'importe quel moment de l'année ou même de la journée.
Selon le vieil adage " mieux vaut prévenir que guérir ", mieux vaut traiter " un peu " préventivement que " beaucoup " parce que la maladie s'est propagée, ainsi vous polluez moins.
Les traitements d'hiver:
Bien au chaud, vous songez à votre jardin endormi en cette saison. Vous attendez le printemps pour réagir contre les maladies, les insectes, etc. Or c'est le moment d'agir!
Les traitements d'hiver sont les plus négligés, méconnus et pourtant les plus efficaces. Leur but est de détruire " dans l'ouf " les parasites (insectes, acariens, champignons) pour limiter leur pullulement à la bonne saison.
Il ne faut pas trop compter sur le froid et le mauvais temps pour vous débarrasser d'eux, car il en va des parasites comme des humains. Ils se sont adaptés aux conditions climatiques de notre région et il n'y a guère que les imprudents pour se laisser piéger. Même un hiver très rigoureux n'en vient pas à bout totalement.
Chacun à sa méthode pour survivre. Ainsi, les femelles de certains acariens (acarien tisserand, acarien du tilleul), migrent dès l'automne vers un refuge protecteur, dans les replis des écorces, dans le sol ou au pied des souches des plantes vivaces. D'autres femelles d'acariens (araignée rouge du pommier ou du conifère) et pucerons (pucerons du rosier) pondent en fin de saison sur le bois ou dans les souches des oufs aux parois très épaisses et résistantes.
Les champignons responsables de maladies (les taches noires du rosier, la rouille, la tavelure etc.) savent aussi survivre à l'hiver. Ils se transforment à l'approche du froid, s'entourent de membranes plus épaisses par exemple. Ils parasitent les feuilles qui tombent à terre à l'automne, et retrouvent les jeunes poussent au printemps (tavelures du pommier et du poirier, rouilles anthracnoses, mildious . . .). D'autres champignons se réfugient dans les anfractuosités des écorces, entre les écailles des bourgeons (cloque du pêcher, oïdiums . . .) ou dans les blessures provoquées sur les branches (chancres). Quant aux fruits restés sur les arbres fruitiers, ils constituent un abri de choix pour le champignon de la moniliose.
Quelques mesures préventives
- Contre les parasites du feuillage:
Ramassez et brûlez les feuilles contaminées. Ne les jetez pas sur le compost qui serait ainsi contaminé.
Coupez les branches malades: chancres, champignons. Brûlez-les.
Débarrassez les arbres de leurs vieux fruits fripés et nécrosés.
- Contre les parasites réfugiés dans le sol:
Bêchez le sol sous les arbres qui étaient infestés pendant la bonne saison. En effet, les larves de la mouche du cerisier et du balanin de la noisette s'enterrent. En les ramenant à la surface du sol, elles seront mangées par les oiseaux ou détruites par le froid.
- Contre les parasites réfugiés dans les écorces:
Les produits utilisés sont généralement toxiques, alors surtout pas d'excès! On conseille d'utiliser pour les arbres à noyaux (cerisiers, pêcher), la moitié des doses prescrites ainsi que pour les arbres à pépins (pommiers, poiriers). Il est un moment ou les arbres sont tout particulièrement fragiles, c'est le moment dit du " débourrement ", lorsque la sève remonte dans les branches jusqu'aux bourgeons, et que les jeunes feuilles ainsi que les fleurs apparaissent. C'est juste avant ce phénomène considéré comme le réveil de la nature, qu'il faudrait traiter pour la première fois. Après, lorsque les jeunes pousses sont déjà infectées, il est généralement trop tard, car les traitements échouent très souvent, notamment dans le cas de la cloque du pêcher.
La mousse ou les lichens ne sont pas dangereux en soi, mais ils entretiennent une ambiance humide appréciée par les champignons et offrent un refuge à des insectes indésirables. Lorsqu'ils sont trop envahissants, on peut brosser les écorces. Il est rarement nécessaire de recourir à un produit traitant.
Les différentes marques de produits de traitement sont légion, si bien qu'il est vain de vouloir donner des noms. Une fois " l'ennemi " identifié, consultez un spécialiste. En tout état de cause, privilégiez les produits dit " naturels ". Ils ne sont pas dénués de toxicité, mais contrairement aux produits de synthèse (chimiques), ils disparaissent rapidement et totalement, ils
sont biodégradables:
·
- A base de cuivre, notamment la bonne vieille bouillie bordelaise, contre le mildiou, cloque du pêcher, tavelure du pommier, moniliose du cerisier et chancres divers (mais sans effet contre l'oïdium).
·
- A base de souffre, contre l'oïdium, la maladie des taches noires du rosier, les rouilles et les acariens.
·
- A base d'huiles, blanches ou jaunes (paraffine, pétrole) contre acariens, pucerons, cochenilles, oufs d'insectes et vers des fruits.
Conseils généraux d'utilisation:
Lisez attentivement les précautions d'emploi inscrites sur l'emballage des produits: température, fréquence, doses, date limite d'utilisation etc.
Traitez par temps sec, la pluie lessiverait le traitement.
Traitez à l'abri du vent pour que le produit ne soit pas dispersé.
Traitez entre 8 et 12° pour que le traitement soit efficace.
Portez si possible masque, gants, lunettes et vêtements de protection.
Ne traitez pas en présence d'enfants, ou d'animaux domestiques.
Et pour finir, rincez soigneusement le pulvérisateur après le traitement pour qu'il ne s'encrasse pas et qu'il soit prêt à servir à nouveau.
Les maladies et les nuisibles les plus courants du jardin
Sachons les reconnaître!
Tout le monde connaît le doryphore, redoutable ravageur de la pomme de terre, dans sa "tenue de bagnard" noir et or, sans doute aussi les colonies de pucerons verts ou noirs sur les boutons du rosier. Mais ces amas blanchâtres sur le pommier: maladie ou animaux? Et la fameuse araignée rouge dont on parle beaucoup, mais qu'on ne voit pas? Bien souvent, c'est le mauvais état de la plante qui attire l'attention: mauvaise pousse, dessèchement ou pourriture. Regardons de plus près, et le plus efficace sera de se munir d'une pincette et d'une petite boite qui vous permettront de ramener des échantillons à la maison, et surtout d'une loupe: il en existe de toutes les tailles, et bien souvent à petits prix, rien de tel pour distinguer et reconnaître notre "ami" ou "ennemi".
1 - LES MALADIES:
Certaines maladies dites physiologiques peuvent être causées tout simplement par de mauvaises conditions de culture: le manque de lumière entraîne l'étiolement des plantes (elles s'étirent, s'affaiblissent et se décolorent); le manque ou l'excès d'eau sont aussi nuisibles l'un que l'autre: sans eau, elles se flétrissent et peuvent mourir; trop arrosées, elles résistent moins bien aux maladies ou au mauvais temps (sauf les plantes des marais). Leur résistance au froid est variable d'une espèce à l'autre, il faut en tenir compte si l'on veut les conserver d'une année à l'autre.
La composition du sol est également à l'origine de certaines maladies, comme la chlorose (jaunissement des feuilles entre les nervures) qui affecte les plantes ne supportant pas les terrains très calcaires; les rhododendrons par exemple, exigent une terre acide et étouffent dans une terre trop compactée.
Et pour finir, les plantes tout comme les humains, sont plus ou moins sensibles à la pollution atmosphérique.
· Identifier précisément les virus, les bactéries et les champignons sont affaire de spécialiste. Mais il est utile pour l'amateur de savoir que ces maladies peuvent profiter de la moindre blessure (piqûres de parasites, sécateur infecté, mauvaise taille etc.), pour infecter la plante.
Les champignons (appelés plus doctement maladies cryptogamiques) se disséminent au gré du vent à cause de leurs spores, et leur développement est favorisé par les conditions de climat et de culture (notamment un excès d'humidité).
Voici comment reconnaître les plus courants:
- Oïdium: c'est un feutrage blanc qui se fixe sur le dessus des feuilles, des tiges et des fleurs.
- Mildiou: sur le dessous des feuilles un duvet gris bleuté, et sur le dessus, des taches marron huileuses.
- Rouille: sur les feuilles des taches claires ou brunâtres, et à l'envers, des pustules orangées.
- Pourriture grise: coussinets de moisissure grisâtre à la surface des parties touchées.
2 - LES PARASITES ET LES NUISIBLES:
La plupart du temps, les coupables se cachent. Sachez les débusquer: à l'abri des intempéries sous les feuilles (pucerons et acariens), sous des boucliers ou dans des cocons (pucerons et cochenilles); sous terre, dans et entre les racines (poux, cochenilles, larves, taupins, limaces etc.)
Les conséquences de leurs attaques ou les traces de leur présence vous mettront sur la voie:
- L'araignée rouge: différentes espèces d'acariens, invisibles à l'oeil nu, souvent rouges au stade adulte, sévissant sur l'envers des feuilles. Ils provoquent par leurs multiples piqûres, la décoloration du feuillage et des aiguilles des conifères. Si en plus, vous découvrez une fine toile d'araignée autour des feuilles atteintes, plus de doute: les acariens ont signé leur forfait!
- Les pucerons et les cochenilles: lorsqu'ils ne forment pas de colonies faciles à repérer, ils se trahissent néanmoins par un indice: après avoir sucé la sève des plantes, ils rejettent le miellat qui est une substance collante. Mais peut-être ne remarquerez-vous que la fumagine qui est un champignon noir qui se fixe sur le miellat. Cela donne des feuilles noircies et poisseuses.
Les pucerons peuvent être noirs, verts, bruns. Ils colonisent de préférence les pousses et les bourgeons tendres des plantes, dont ils peuvent facilement ponctionner la sève. Par exemple le puceron vert du pommier: les jeunes feuilles des nouvelles pousses présentent fréquemment des taches jaunes rouges. Plus tard, les bords des feuilles s'enroulent formant ainsi des plis dans lesquels les pucerons se nichent.
Les cochenilles se cachent soit sous de petites carapaces brunes fixées sur le tronc et les branches, soit dans des cocons cireux ou laineux blancs nichés à l'aisselle des feuilles et des bourgeons.
Prenez par exemple votre pommier: il est couvert de taches blanches. S'il s'agit de champignons, ils couvrent le dessus ou le dessous des feuilles qu'ils dessèchent. Si en écrasant ces amas floconneux entre vos doigts, ceux-ci sont gluants d'une substance brunâtre, pas de doute! vous avez affaire au redoutable puceron lanigère du pommier. A la loupe, vous distinguerez au milieu de filaments blanchâtres, ces parasites ressemblant à de petits cloportes. Leurs carapaces et cocons sont d'efficaces moyens de protection notamment contre les insecticides non spécifiques c'est-à-dire "bon pour tout" mais pas spécialement contre les cochenilles.
- Les petites mouches blanches ou aleurodes s'envolent en nuée dès que vous effleurez la plante. Elles adorent notamment les fuchsias, les tomates et les choux. On les rencontre beaucoup dans les serres; elles apprécient les atmosphères chaudes et peu aérées. Ce sont des insectes suceurs de sève dont les minuscules larves blanchâtres se fixent sur le dessous des feuilles.
- Les chenilles qui grignotent les feuilles, les bourgeons, les tiges ou le collet des plantes. Elles sont la plupart du temps insaisissables car elles agissent la nuit. Le jour elles se cachent au revers des feuilles (chenilles vert clair de la noctuelle, petit papillon grisâtre), ou dans les premiers centimètres du terreau (chenilles brunes); sont également tristement célèbres la chenille jaunâtre de la piéride du chou (papillon blanc à tache noire), et le "ver du fruit" (chenille du carpocarpse du pommier).
- Limaces et escargots: une tige de fleur coupée net, des feuilles grignotées, et de plus, des traces de bave. Les gros escargots, surtout amateurs de salades, semblent causer moins de dégâts que les petites limaces brun foncé capables d'anéantir une collection d'iris nains en une nuit ou presque!
Des lis dévorés, fleurs et feuilles: cherchez un coléoptère d'un magnifique rouge vif (le criocère du lis); c'est lui le responsable du désastre. Les paquets noirâtres et gluants collés à la plante sont ses larves; elles sont tout aussi voraces!
Ver "fil de fer" (Drahtwurm), c'est la larve du taupin, un petit papillon. Ce ver coriace et jaune brillant dévore les racines de nombreuses plantes: pommes de terre, laitues, tomates et chrysanthèmes.
COMMENT LUTTER
CONTRE LES MALADIES ET LES NUISIBLES AU JARDIN
AVEC LES MOYENS DU BORD
1 LES METHODES MECANIQUES SIMPLES ET PEU CHERES: ramassage, douches, appâts etc., lorsque l'attaque des nuisibles est à son début.
- Ne laissez pas sur la terre au pied de la plante malade (au jardin ou à la maison) les feuilles, les tiges, les bourgeons ou les fruits malades ou parasités; détruisez-les pour qu'ils ne réinfectent pas la plante ou une de ses voisines. De même ramassez tous les insectes nuisibles (adultes ou larves) qui n'ont pu échapper à votre regard vigilant; grattez avec l'ongle ou une éponge les boucliers des cochenilles, écrasez les pucerons solitaires avant qu'ils ne se multiplient.
- Une bonne douche tiède suffit parfois à anéantir une colonie naissante de pucerons ou de cochenilles farineuses. L'araignée rouge aime tout particulièrement les ambiances chaudes et sèches: elle n'appréciera pas du tout une douche tiède et régulière; même les conifères apprécient ce traitement à la fin d'une chaude journée d'été.
2 LES APPATS ET LES PIEGES:
certains tels que les granulés anti-limaces ou les plaquettes englués nécessitent quelques précautions d'usage.
- Litières répulsives: n'avez-vous jamais guetté pendant des jours et des jours la première floraison d'un iris; et le jour "J" de l'ouverture du bourgeon, vous découvrez que la tige a été grignotée pendant la nuit, et que le bourgeon pend lamentablement à un fil, agrémenté de traces d' une bave argentée.
La colère est à la hauteur de votre déception! Pour éviter ce désagrément, prenez des mesures préventives. Autour de toutes les plantes convoitées par les limaces répandez de la sciure, de la cendre ou des copeaux de bois ou des aiguilles de sapin ( moi, je récupère les aiguilles sèches et tombées du sapin de Noël, et je les jette au printemps au milieu des touffes d'iris; c'est efficace!)
- Plaquettes jaunes engluées: la couleur jaune attire de nombreux insectes notamment les moucherons (avez-vous déjà remarqué en été le nombre de petites bestioles qui se posent sur un T-shirt jaune canari?), la glu les y retient. Cela peut être un piège pour les nuisibles de même que pour les utiles, aussi évitez de les utiliser en plein air. Par contre, c'est très efficace contre les petites mouches blanches dans une véranda ou une serre.
- Les collerettes de carton englué: fixées sur le tronc des arbres, elles piègent les larves et les chenilles de certains nuisibles (mouche de la pomme qui rend les fruits véreux) ou les fourmis (qui transportent des pucerons) lorsqu'ils remontent sur l'arbre.
- Les abris pièges: où se cachent les limaces? Là où il fait frais et humide! Sous les pierres, les planches, les feuilles mortes, les grosses mottes de terre. C'est là qu'il faut les chercher.
Vos salades ou pommes de terre sont envahies par les larves de taupins? Essayez la pomme de terre coupée en deux, enfoncée face coupée vers le bas, à quelques centimètres sous terre. Une fois par semaine, inspectez les appâts, les vers "fil de fer" s'y nichent
- Le "ver à fruit" (chenille du carpocarpse) s'abrite volontiers sous une simple collerette de carton fixée à 50 cm de hauteur, sur le tronc d'un pommier. De juin à novembre, vous y récolterez régulièrement les prisonnières arrêtées dans leur ascension le long du tronc.
- Pièges anti-limaces: les granulés sont "toxiques pour les uns, mais aussi pour les autres"; attention aux enfants et aux animaux! Si les limaces vous ont cependant mis en colère au point de recourir aux grands moyens, placez les granulés dans des tronçons de bouteille en plastique pour que la pluie ne les lessive pas et empoisonne ainsi la terre (halte au gaspillage et à la pollution).
- Piège à bière: des gobelets remplis de bière et enterrés à ras du sol, attirent les gastéropodes qui s'y noient.
3 LES PRODUITS ALTERNATIFS OU LES RECETTES ARTISANALES
Un traitement s'impose!!
Voici quelques recettes faciles à réaliser soi-même, et tout à fait efficaces, surtout si l'on s'y prend à temps pour traiter, c'est-à-dire à titre préventif, ou bien dès que la maladie ou les nuisibles font leur apparition, histoire de les dégoûter de rester.
Recettes de produits à pulvériser:
- Décoction de prêle: faire macérer dans 5 litres d'eau pendant environ 24 heures 150 grammes de prêle séchée ou 500 grammes de prêle fraîche hachée. Laisser bouillir à feu doux pendant 30 minutes. Laissez refroidir, filtrer et diluer avec 1,5 l d'eau. Pulvériser toutes les 2 semaines au printemps et en été. A utiliser préventivement contre l'oïdium, la rouille et le feu bactérien.
- Macération d'ortie: laisser tremper 500 g d'orties fraîches (avant floraison) dans 5 l d'eau, pendant 12 à 24 heures. A utiliser de suite non dilué contre les pucerons. Attention ne laissez pas macérer les plantes plus de 3 jours, cela donnerait un purin d'ortie qu'il faudrait diluer dans 50 x son volume d'eau!
- Infusion d'absinthe: laisser infuser 30 g d'absinthe séchée dans de l'eau bouillante. Diluer dans 10 l d'eau. Efficace contre les fourmis et les pucerons.
Ou bien: 500 g de tiges d'absinthe dans 10 l d'eau bouillante. Arrosez vos choux victimes des altises potagères (l'altise est un minuscule coléoptère brun qui saute un peu comme une puce)
- Infusion de tanaisie: versez 300 g de tanaisie fraîche ou 30 g de séchée dans 10 l d'eau bouillante; laissez infusez 24 h et pulvérisez contre pucerons, araignées rouges et fourmis. Dès l'hiver, vous pouvez pulvériser à titre préventif contre les phytoptes (acarien microscopique responsable de la formation de galles sur les feuilles et les bourgeons), les carpocarpses (petit papillon insignifiant et brunâtre dont le ver rend les fruits véreux) et autres parasites des arbres fruitiers.
- Infusion d'ail: versez un 1 l d'eau bouillante sur 70 g d'ail écrasé et laissez macérer pendant 24 heures. Non diluée, cette préparation peut être utilisée contre les maladies cryptogamiques (champignons), diluée avec 1,3 l d'eau contre l'oïdium.
75 g d'ail infusé dans 10 l d'eau bouillante: cette infusion, refroidie, pulvérisée directement sur les plantes chasse les acariens (araignée rouge).
- Alcool à brûler et savon noir: délayez 1 cuillère à soupe de savon noir ou un peu de liquide vaisselle dans de l'eau chaude. Ajoutez 1 cuillère à soupe d'alcool à brûler et 1 l d'eau. A l'aide d'un pinceau, enduisez de cette solution les cocons et les boucliers des cochenilles. Attention! Ne fumez pas car l'alcool à brûler même dilué reste inflammable.
- Infusion de raifort: 300 g de feuilles ou de racines de raifort infusées dans 10 l d'eau. Pulvérisez la bouillie à deux ou trois reprises au moment de la floraison des fruitiers: efficace contre la moniliose (maladie due à un champignon qui dessèchent pousses et fruits).
Le jus de tabac: la nicotine est toxique non seulement pour les êtres humains, mais également pour les animaux! C'est même toxique au point qu'il faut la réserver aux cas difficiles: pullulation de pucerons, cochenilles et gros insectes.
Faire bouillir 150g de mégots de cigarette, pendant 1/2 h dans 5 l d'eau. Filtrer dans un bas nylon et diluer le liquide obtenu dans 4x son volume d'eau. Pour plus d'efficacité, rajouter 1 c. à soupe de savon liquide. Protégez-vous au moment du traitement et écartez les enfants et les animaux domestiques de cette préparation. Attendez 10 jours avant de consommer fruits ou légumes!
- Décoction de copeaux de pricasma: c'est un arbre d'Asie proche du sumac. Achetez les copeaux dans une herboristerie. Faites-en bouillir 200 g dans 5 l d'eau pendant 2 h et laissez refroidir. Diluer le liquide jaunâtre dans 5 volumes d'eau avant de pulvériser les plantes attaquées par les pucerons, les chenilles défoliatrices ou les tenthrèdes (sorte de mouche dont les larves ressemblent à des chenilles et rongent les feuilles, sauf les nervures).
- La rhubarbe: 500 g de feuilles fraîches plongées dans 3l d'eau bouillante pendant 24 h, ajoutez du savon liquide; cette recette effrayera les pucerons!
Framboisiers
Ou planter les framboisiers
Planter les dans un terrain bien drainé, de préférence sur une bûte de 35 cm . Choisir un site ensoleillé et bien aéré. Le sol doit être riche en matière organique et bien propre (désherbé).
Plantation
L'espace entre chaque plan dans la rangée sera de 40 à 60 cm et entre les rangs, de 2 à 3 mètres. Planter profond et tailler au ras du sol immédiatement après la plantation. Ajouter un engrais ravigoteur, fumier ou compost, mousse de tourbe et chaux si nécessaire (pH idéal 6,5). arroser selon les besoins par la suite.
Entretenir
Au début du printemps ajouter un engrais complet, du fumier, et désherber régulièrement. Avant chaque récolte, tailler les de façon à ne laisser que 10 tiges productrices par mètre linéaire . La largeur sera de 20 cm à la base. Après la récolte, supprimer les tiges ayant porté fruit. Un tuteurage des cannes augmente la qualité des fruits en empêchant les tiges chargées de fruits de retomber dans les allées. Il est aussi souhaitable à chaque automne de regrouper les tiges en les attachant en paquet de 4-5 tiges.
La taille au fil des mois
Dans nos petits "jardins de banlieue", nous avons tous la même tendance à planter des arbres et arbustes en grand nombre et de manière serrée pour obtenir un effet immédiat, alors que les végétaux sont encore jeunes et peu développés.
Puis, quelque 3 à 5 ans plus tard, la végétation a envahi l'espace disponible, au risque de transformer le jardin en une jungle, où les plus faibles sont étouffés par les plus vivaces, qui ne sont pas forcément les plus recherchés ou les plus beaux. L'urgence d'y mettre de l'ordre nous précipite sur le sécateur. . . Mais pas de panique, le temps ne presse pas forcément!
Lorsque l'hiver semble vouloir s'éloigner, laissant la place au printemps, les jeunes pousses drapent de vert tendre les saules pleureurs. C'est alors que beaucoup d'entre nous constatent que le temps de la taille est passé puisque la sève est remontée dans les branches. D'abord l'hiver fut rude, et le gel persistant a empêché toute intervention au jardin, ensuite le temps a manqué à cause du brusque et spectaculaire redoux.
Que faire, attendre l'hiver prochain?
Ne désespérons pas, la taille d'hiver n'est qu'une parmi d'autres tailles, et comme nous allons essayer de vous l'expliquer.
On peut tailler presque tout au long de l'année, à condition de savoir
QUOI, POURQUOI, et COMMENT!
1.POURQUOI TAILLER
Outre le besoin de faire de la place à tout le monde, la taille est nécessaire pour plusieurs raisons
1) Donner une forme régulière et esthétique: pendant la croissance, les arbres et arbustes développent en général de nombreux rameaux, et il arrive que certaines silhouettes en soient déséquilibrées. Avant de tailler, réfléchissez à la forme naturelle de l'arbre pour essayer de la respecter. Par exemple il serait dommage de couper la flèche d'un conifère dont la majesté réside justement dans cette forme élancée, ou de rogner les branches d'un pommier ou d'un cerisier pleureur, le privant par là même de la grâce qui nous l'avait fait choisir. C'est avant de les planter qu'il faut penser à leur réserver toute la place nécessaire à leur épanouissement harmonieux.
Parfois on aimerait mettre en valeur les branches principales qui forment la charpente de l'arbre, ou une écorce particulièrement attrayante, mais qui sont noyées et dépréciées par une multitude de rameaux fins et désordonnés.
Alors n'attendez pas que votre arbuste soit vieux, dégarni ou inextricable pour intervenir!
2) Entretenir la bonne santé: la taille vise en premier lieu à supprimer toutes les parties malades ainsi que tout le bois mort inutile, inesthétique et souvent porteur de champignons, bactéries et autres risques de maladies, pour éviter l'infection généralisée. Ce pourra être l'occasion de se débarrasser de colonies de pucerons, par exemple.
3) Obtenir une bonne floraison: un arbuste à fleurs abandonné à lui-même vieillit souvent mal. Comme son nom l'indique, il a été planté pour agrémenter le jardin de ses fleurs, or que se passe-t-il souvent au bout de quelques années, les vieilles branches fleurissent de moins en moins.
4) Obtenir une bonne fructification: il suffit d'observer les vieux vergers pour voir qu'un arbre fruitier vieillit très vite et très mal en l'absence de soins adéquats. Très rapidement, il est envahi par de nombreux rameaux qui l'encombrent et empêchent l'air et le soleil de pénétrer sa ramure, si bien que même si la floraison a été généreuse, la récolte sera décevante, surtout du point de vue de la qualité des fruits.
Il n'est pas question de faire ici un cours d'arboriculture, la taille des arbres fruitiers se fait traditionnellement à la fin de l'hiver et répond à des règles plutôt strictes. Si vous avez beaucoup d'arbres fruitiers, il serait intéressant de participer à un cours de taille dispensé par un professionnel, (apprendre notamment à reconnaître bourgeons à fleurs et bourgeons à bois). Tous les ans, les sociétés d'arboriculture en annoncent par voie de presse.
Néanmoins les règles élémentaires à respecter sont les mêmes, qu'il s'agisse des arbres fruitiers ou des arbustes d'ornement, dès lors que vous avez recours au sécateur.
2. COMMENT TAILLER?
Généralités:
- Les grosses tiges solides et en bonne santé peuvent porter et nourrir plus de nouvelles pousses que les tiges faibles et minces, on sait également que plus un arbuste est vigoureux, plus il devra être taillé long pour "l'épuiser" et donc le forcer à fleurir. De ces deux constatations, on conclut aisément qu'il faut tailler très court les branches et, par extension, les arbustes faibles, pour qu'ils aient moins de bourgeons à nourrir.
- Deux branches qui se croisent risquent en frottant l'une sur l'autre de se blesser. Or toute blessure peut représenter une porte d'entrée à une maladie et donc un danger pour la santé de la plante.
- Tous les gourmands doivent être complètement supprimés dès leur apparition. Ce sont des repousses vigoureuses issues du tronc ou des racines du porte-greffe, la forme et la couleur de ses feuilles diffèrent de celles de la plante. Les gourmands détournent à leur profit la sève.
- La sève qui transporte dans les "veines" de la plante la nourriture qui la fera se développer, circule de bas en haut pour atteindre l'extrémité des pousses, et notamment le bourgeon "terminal" situé au bout de chaque branche. C'est lui qui en profitera le premier. Si vous regardez une branche de feuillu ou même de conifère, vous apercevez des nouds, appelés bourgeons ou yeux, situés de part et d'autre de la tige. De manière générale, si vous supprimez le bois au-dessus d'un oil situé à gauche, celui-ci se retrouvant le plus haut placé, se mettra à bourgeonner et formera une branche qui se dirigera vers la gauche, il en ira de même pour un bourgeon situé à droite, devant, derrière etc.
A partir de cette observation simple, vous pouvez diriger par la taille la pousse d'un arbuste, essayez pour voir, avec un rosier vigoureux!
Une des grandes règles régissant la taille est de dégager le centre des arbustes pour permettre à la lumière et à l'air d'y pénétrer. Il convient donc de tailler au-dessus d'un noud dirigé vers l'extérieur de la plante, et de supprimer toutes les branches faibles et se croisant au milieu de la ramure.
La taille à proprement parler:
- Comment tailler:
Une coupe en biais cicatrise plus vite.
La coupe débute légèrement au-dessus du bourgeon à préserver, pour finir du côté opposé à la branche. Une coupe qui se termine au-dessus du bourgeon guide et concentre sur lui toute l'humidité néfaste (gouttes de pluie et de rosée).
Ne tailler ni trop près, ni trop loin du bourgeon, couper tout contre le bourgeon risque de l'endommager, couper trop loin de lui laisse un vilain moignon qui mourra ou qui émettra une touffe de repousses disgracieuses.
- Les outils:
Toutes les coupes doivent être franches et nettes, pour favoriser une bonne cicatrisation, il faut donc des outils bien affûtés.
Bien tenir le sécateur, la lame tranchante et large se trouve du côté de la branche qui restera en place, l'enclume qui est la lame étroite et épaisse écrase la partie supprimée.
Le sécateur, la scie, le couteau etc., servant également à couper des branches malades, il faut désinfecter à l'alcool ou à la flamme pour ne pas transmettre de maladie.
Toute coupe d'un diamètre supérieur à 2 cm doit être mastiquée pour permettre une cicatrisation à l'abri des maladies, les mastics ou baumes cicatrisants sont à base de résine ou de goudron et s'achètent en jardinerie sous forme de pâtes, d'aérosols ou de tubes genre "cirage" (très pratiques).
Taille Haie ou cisaille pour les haies ou les sujets sculptés, le taille haie convient aux végétaux à petites feuilles, par contre les grandes feuilles sont déchiquetées ce qui est très souvent inesthétique, alors une solution, cisaille et huile de coude!
3. QUAND DOIT-ON TAILLER
Toute intervention lourde comme couper de grosses branches ou raccourcir fortement la ramure, c'est-à-dire rabattre un arbre ou une haie sera cependant effectuée de préférence en hiver, période de repos de végétation. Dans certains cas, (vieux et grands arbres ou haie devant être rabattus sévèrement), la taille ou élagage peut s'étaler sur plusieurs années pour leur permettre de survivre à une intervention traumatisante. Couper toutes les branches d'un coup peut signifier la mort lente ou brutale de l'arbre.
S'agissant de la taille d'entretien qui consiste à supprimer les rameaux défleuris, mal placés, malades ou en surnombre, on peut tout tailler et tout au long de l'année à condition de garder en tête les généralités énumérées plus haut et de connaître ces végétaux que l'on a plantés dans son jardin.
A l'exception des fruitiers, on taille après la floraison et non avant, pour ne pas supprimer la majeure partie des bourgeons à fleurs.
- Les arbustes qui fleurissent en hiver: ( viorne odorante, hamamélis, jasmin d'hiver etc.), ou au printemps, ( forsythia, cornouiller, cognassier dit "Pommier" du Japon, groseillier à fleurs, cerisier du Japon, viornes et notamment viorne "Boule de neige", deutzia, spirées de printemps etc.), se taillent tout de suite après la fin de la floraison. On supprime les rameaux qui ont porté beaucoup de fleurs et on en profite pour redonner une silhouette correcte à la plante.
Faites une exception pour le lilas qui supporte très mal une taille à proprement parler, car les bourgeons qui donneront des fleurs l'année suivante sont déjà présents. La "taille" se réduira à prélever quelques belles branches, (les plus hautes ou les plus mal placées), pour confectionner des bouquets.
Il y a bien sûr les cotonéasters ou les buissons ardents dont les baies rouges, jaunes ou oranges illuminent les jardins en automne et en hiver, et qui supportent des tailles même sévères. Ayez une pensée charitable pour les oiseaux, car eux se régaleraient volontiers de leurs fruits.
- Les arbustes qui fleurissent en été: (veigélias, spirées d'été, hibiscus de jardin, céanothes, arbre aux papillons, clématites d'été etc.), se taillent de la fin de l'hiver à fin mars environ. Ayez un peu plus de patience pour les arbustes plus frileux tels les caryoptéris ou les hortensias, les fleurs fanées de ces derniers protègent les bourgeons à fleurs des grosses gelées qui peuvent encore nous surprendre en avril et parfois plus tard.
- Les fruitiers d'ornement: pommiers à fleurs cultivés autant pour leur floraison spectaculaire que pour leurs petits fruits décoratifs, pruniers, prunelliers, cerisiers, amandiers, pêchers à fleurs, (appartiennent d'ailleurs au genre Prunus et au de là, à la grande famille des Rosacées), supprimer le bois mort en fin d'hiver, de même que les petites branches en surnombre, à moins de les garder jusqu'après la floraison. On ne taille à vrai dire qu'en cas de nécessité.
- Les rosiers: la plupart, notamment toutes les variétés remontantes, (remontant = qui fleurit tout l'été, de mai - juin aux gelées), fleurissent sur les pousses de l'année. Les autres, sarmenteux, (= grimpants issus de rosiers botaniques), botaniques, anciens et quelques modernes fleurissent sur les pousses de l'année précédente, et leur unique floraison annuelle, (mai - juin), est particulièrement spectaculaire.
Dans nos régions à hivers froids il faut proscrire la taille d'automne. Raccourcir seulement les longues branches de certains grands rosiers comme le "Queen Elisabeth" pour éviter que les bourrasques de vent d'hiver ne les endommagent.
Les rosiers remontants se taillent juste à la reprise de la végétation, (chez nous il vaut mieux attendre avril!), ensuite on supprime régulièrement les fleurs fanées en coupant au-dessus d'un oil bien placé pour favoriser une nouvelle floraison.
Les autres rosiers ne se taillent pas, mais on les "nettoie" et on leur redonne forme après la floraison.
On ne laisse que les fleurs fanées des rosiers botaniques cultivés pour la beauté de leurs fruits.
Cependant pour avoir des rosiers en bonne santé, il ne faut pas hésiter à supprimer à n'importe quelle saison (sauf en période de gel), toute tige malade ou morte, faible ou abîmée
- Les conifères: on prend les mêmes précautions que pour les feuillus, mais plus que ces derniers, de nombreux grands conifères et d'ailleurs toutes les espèces à grandes aiguilles ont une silhouette naturelle particulière plus difficile à respecter en cas de taille. Un conifère qui perd sa flèche, (maladie, accident), refera une autre flèche à partir d'un bourgeon de tête, question de temps pour lui et de patience pour vous!
La suppression d'une branche malade se dissimule plus facilement au milieu de nombreux rameaux. Essayez de garder à la plante un aspect harmonieux, quitte à rétablir un équilibre en taillant une branche supplémentaire même saine.
Enfin pour ceux qui aimeraient "juguler" la pousse de leur petit "conifère nain" sans avoir recours au sécateur, "armés" de gants fins contre la résine, amusez-vous à réduire de moitié en pinçant avec les doigts, les pousses en forme de chandelles qui apparaissent au printemps, (attendez qu'elles soient entièrement formées). On procède ainsi avec les bonsaïs!
- Les Haies: se taillent une ou deux fois par an. Mais les sujets isolés "sculptés" doivent rester nets pour garder leur charme, on les taille donc dès que les repousses gâchent leur silhouette. Une dernière taille avant les premières gelées, surtout pour les espèces caduques, et leurs formes structurées habillent votre jardin pendant toute la mauvaise saison, lui donnant un air soigné et accueillant. Sortez des sentiers battus, (ifs, buis. . .), et essayez des espèces à petites feuilles rustiques et faciles à sculpter, spirées de printemps, symphorines, cornouillers, chèvrefeuille en arbre (Lonicera nitida), lavande ou thym, (en haies basses pour encadrer une plate-bande), etc.
La maladie de la tache noire du rosier
La maladie de la tache noire du rosier est causée par des champignons, soit Marssonina rosae et Diplocarpon rosae, dont le développement est favorisé par des étés chauds et humides.
L'infection se manifeste sur la surface supérieure des feuilles par l'apparition de taches noires qui, avec le temps, deviennent visibles sous le feuillage. De telles marques sont noires, de forme irrégulière et couvertes de petits filaments. Le feuillage atteint finit généralement par jaunir puis tomber.
En plus de ternir l'aspect esthétique des rosiers, cette maladie diminue leur croissance et leur floraison. Avec le temps, les champignons responsables produisent de petites cloques (nommées pustules) visibles sous la fine couche de cire des feuilles.
On prévient cette maladie en favorisant une bonne aération du plant (ex : par une taille sévère faite au printemps ou à automne) et en évitant de manipuler les rosiers lorsque leur feuillage est humide. On doit également arroser en matinée plutôt qu'en fin de journée, afin de laisser le temps aux plants de sécher. On diminue aussi les risques d'infection en favorisant un bon drainage du sol et en établissant les rosiers à un endroit ensoleillé.
Si l'infection s'est déjà manifestée l'année précédente, il est alors plus prudent d'appliquer un fongicide, le printemps suivant, dès que le feuillage se sera étalé. Il est très important de respecter les recommandations et les doses requises.
Les hibiscus exotiques greffés
Les hibiscus exotiques greffés proviennent de l'Asie tropicale et d'Hawaii. Ces hybrides de collection sont très appréciés pour la beauté de leurs fleurs dont les dimensions sont plus importantes et les couleurs plus flamboyantes que celles des autres hibiscus. Une des particularités de ces plantes tropicales est que leurs fleurs demeurent ouvertes durant deux jours.
Tout comme les hibiscus communs (aussi appelés subtropicaux), ces cultivars appartiennent à la famille des Malvacées, au genre Hibiscus et à l'espèce rosa-sinensis mais sont issus de croisement entre proches parents. On compte environ 3000 hybrides disponibles sur le marché mondial dont un soixantaine au Québec.
Comme les hibiscus communs ou subtropicaux, ces plantes de collection nécessitent un sol riche et bien drainé. Les sols lourds et gorgés d'eau sont à éviter car ils augmentent les risques de maladies au niveau des racines.
Pour diminuer les risques de telles infections, vous devez laisser à la surface du substrat le temps de sécher entre chaque arrosage, tout en vous assurant que l'intérieur de la motte demeure toujours humide.
Comme pour tous les végétaux, la fertilisation doit fournir à ces hibiscus greffés les éléments de base requis pour leur développement et leur santé. De tels éléments sont l'azote (N), le phosphore (P), le potassium (K) et certains oligo-éléments.
Toutefois, l'engrais choisi doit contenir une faible concentration en phosphore mais doit être riche en potassium (K), ce dernier nutriment permettant de donner des plants vigoureux et des fleurs aux couleurs plus flamboyantes. Pour cette raison, on propose un produit dont la formulation est 22-11-22. Notez qu'un engrais conçu pour les tomates est aussi approprié pour les hibiscus greffés.
Si votre hibiscus exotique greffé est à l'intérieur, il doit être placé à un endroit très ensoleillé, soit au bord d'une fenêtre orientée au sud-ouest. Par contre, pour un plant établi à l'extérieur, il importe qu'il ne soit pas exposé au plein soleil du midi.
Contrairement aux autres hibiscus, ces hybrides exotiques ne doivent jamais être 'en repos' (périodes de noirceur, chambre froide). Vous risquez même de les tuer en adoptant une telle technique.
Comme les autres hibiscus, ces variétés sont vulnérables aux attaques de certains insectes et acariens. Parmi eux, on compte entre autres les tétranyques (minuscules acariens appelés faussement araignées rouges), les pucerons, les cochenilles et les aleurodes (petites mouches blanches). Ces parasites prolifèrent par temps chauds. Pour cette raison, vous diminuerez les risques d'infestations de ces bestioles en arrosant le feuillage de vos chers hibiscus lorsqu'il fait très chaud, en prenant soin d'atteindre la face inférieure des feuilles.
Pour vous aider à choisir un cultivar exotique de collection, nous vous en présentons trois parmi les plus beaux et les plus appréciés. Il y a le 'Fifth Dimension' dont le cour de la fleur est d'un beau rouge bourgogne, le centre, dans les teintes de lavande et orné de rayons blancs disposés en tourbillon. La couleur de la marge des pétales varie entre le jaune et l'orange.
Les fleurs de cet hybride ont la particularité de changer de teinte au cours de la journée. Par exemple, au matin, le centre des pièces florales est d'un gris foncé lavande et la bordure orange brûlé. À midi, le centre devient lavande et la marge jaune orange. Le soir venu, ces mêmes parties deviennent respectivement de couleur lavande pastel et jaune citron.
Un autre hybride spectaculaire est le 'Dragon's Breath' dont les fleurs sont d'un beau rouge vin sur lequel se démarquent des rayons d'un blanc pur disposés en tourbillon. Les fleurs de cet hybride ont la particularité d'avoir l'aspect froissé.
Finalement, nous vous conseillons la variété 'The Path' dont le centre de la fleur est d'un beau rose bonbon et luisant tel de la vitre. À mesure que l'on se rapproche de la marge des pétales, la couleur devient orangée puis jaune. Les fleurs formées sur cette variété ont également la particularité d'avoir un port très plat et très droit.
Multiplication des plantes vivaces
Diviser les vivaces est le moyen de multiplication le plus facile pour ce type de plantes. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles on divise ces végétaux, soit pour leur donner plus de rigueur, les rajeunir, empêcher que leurs racines s'étouffent, assurer une floraison plus abondante, limiter la croissance de certaines étant trop envahissantes (ex : achillée, grande marguerite, phlox) et gênant la croissance de leurs voisines ou encore, parce qu'elles épuisent trop rapidement la réserve d'eau du sol.
Les périodes propices pour effectuer cette activité sont celles où le végétal est en période végétative, soit au printemps ou à l'automne, mais cette manouvre a généralement lieu au début de la saison de croissance, sauf pour quelques plantes où il est préférable de les diviser à l'automne pour assurer leur floraison printanière (ex : pivoine, muguet, achillée).
On divisera les plantes à floraison estivale dès leur émergence, comme c'est le cas pour l'anthémis, les astyles, les chrysanthèmes, les marguerites, les asclépiades, l'aster, les oillets, les campanules, les anémones, les phlox paniculés, les hémérocalles, le lin et le lotier, pour n'en nommer que quelques-unes.
Après s'être assuré que tout risque de gel est écarté et après avoir laissé le temps nécessaire au sol de se ressuyer, on soulève les touffes des plantes et leur motte de sol, à l'aide d'une fourche bêche, en prenant soin de ne pas briser les petites racines.
On sélectionne environs 3 ou 4 segments vigoureux et faciles à détacher, puis on élimine les tiges cassées, blessées et les feuilles mortes.
Notez qu'il est préférable de prélever les sections situées en périphérie du plant-mère, puisque le centre est plus vieux et moins vigoureux. Par la suite, on transplante ces morceaux dans un sol ameubli, en prenant toujours soin de ne pas blesser les racines. Finalement, on tasse la terre puis on arrose copieusement.
Plantation de fin de saison d'un rosier rustique
Peut-être souhaitez-vous avoir sur votre terrain un rosier rustique ? Lorsque ce type de plante est acheté en pot, il est possible d'effectuer la plantation de tout au long de la saison et ce, même à l'automne, avant la venue des premiers gels.
On choisit d'abord un emplacement bien ensoleillé (recevant au moins six heures de soleil par jour) ou à la mi-ombre. On doit s'assurer que le sol de l'endroit choisi demeure frais et qu'il retient bien l'eau tout en se drainant bien.
Il faut bien arroser la motte du plant lorsqu'il est encore dans son contenant et ce, la veille de la plantation.
Afin de favoriser le développement des racines de votre nouveau rosier, ce dernier doit être établi dans un trou dont les dimensions (profondeur et diamètre) sont deux fois plus importantes que celles du pot (hauteur et diamètre). Aussi, il est préférable de bien ameublir le sol au fond de la fosse.
Avant de placer le plant dans le trou, il importe d'enlever le pot, surtout s'il est en plastique. On remplit de moitié la fosse d'un mélange fait de la terre d'excavation, de compost et de terre à jardin.
On peut aussi ajouter une poignée de poudre d'os. Après avoir arrosé, on remplit la cavité de sorte que la motte du plant soit située au niveau du sol ou on recouvre le point de greffe (dans le cas d'un rosier greffé).
Par la suite, on tasse bien le sol autour du plant pour permettre aux racines d'adhérer aux particules. On termine par un arrosage, lequel est fait dans une cuvette préalablement formée autour du plant, de diamètre un peu moins grand que le trou de plantation.
Pour favoriser l'établissement du rosier, vous pouvez ajouter un
engrais transplanteur (le deuxième chiffre de la formulation est plus élevé).
Prenez note de ne pas utiliser, en fin de saison, un fertilisant à forte teneur en azote (premier chiffre de la formulation), sinon votre rosier n'aura pas le temps de s'endurcir pour l'hiver
Plantation des bulbes
Même si, en théorie, la plantation de bulbes doit être terminée environ six semaines avant le début de l'hiver, vous pouvez toutefois planter les tulipes jusqu'à ce que le sol commence à geler.
On a même déjà vu des retardataires faire les trous à la pioche dans la terre glacée. Quel que soit le degré de congélation du sol, voici des conseils spéciaux pour une situation spéciale. L'idéal, évidemment, c'est que vous ayez préparé le terrain en début d'automne avec des amendements appropriés.
Au moment de planter, enlevez la neige s'il y en a, percez la couche glacée à plusieurs endroits et retirez-en une bonne surface. Vous devrez absolument planter vos bulbes dans une terre souple, donc non gelée.
Si celle-ci n'a pas été amendée, incorporez quelques poignées de compost. Disposez vos bulbes selon les intervalles recommandés. La profondeur (environ 20 cm) devra tenir compte de l'épaisseur de glace que vous avez enlevée.
Couvrez les bulbes avec une bonne terre moelleuse, puis arrosez légèrement. Replacez la couche de terre glacée à sa place sans tasser. Recommandé mais pas obligatoire : recouvrez le tout d'une bonne couche de paille, de foin, de feuilles ou de paillis commercial
Plantation des plantes acidophiles
Si le sol destiné à l'établissement de vos plantes acidophiles se draine bien et que le degré de son acidité est correct, vous pouvez maintenant procéder à la plantation de vos végétaux, en vous inspirant de l'illustration suivante :
Par contre, dans le cas où votre substrat ne permettrait pas à l'eau de bien se drainer, vous pouvez remédier à ce problème en établissant vos plantes dans une plate-bande surélevée.
Cela permettra à l'eau de bien pénétrer le profil du sol. Pour ce faire, procédez tel qu'indiqué sur le schéma suivant :
Si le drainage de l'eau se fait sans problème mais que le sol est trop alcalin, il est possible d'établir vos rhododendrons et autres végétaux acidophiles dans de grandes plates-bandes acides, dont les dimensions sont d'au moins 10 m2.
À noter que lorsque la motte est sèche, il est conseillé faire tremper cette dernière dans l'eau, pendant 30 minutes, puis de la briser légèrement avant de la planter
Plantes acidophiles : désordres dus aux maladies
Lorsqu'elles sont cultivées dans de bonnes conditions, les plantes acidophiles ne sont pas ou rarement attaquées par des parasites et ne nécessitent pas, en conséquence, de traitements particuliers.
Toutefois, il existe quelques maladies dont la présence est détectée à l'occasion. Parmi elles, les plus dommageables sont sans doute le flétrissement des tiges et la pourriture des racines qui sont causés par des champignons du sol appartenant au genre Phytophtora. Une fois que les symptômes apparaissent, il n'y a aucun traitement possible et la plante meurt subitement. La prévention demeure donc le meilleur remède.
L'infection a peu de chance de se développer dans un sol se drainant bien.
De plus, étant donné que ces champignons se développent dans des conditions de chaleur, l'utilisation d'un paillis empêche leur prolifération en gardant le sol frais.
Les autres maladies les plus fréquemment rencontrées sont le mildiou (plus particulièrement sur certains cultivars d'azalées) et les taches foliaires.
Dans le cas du mildiou, celui-ci survient souvent tard en saison, et comme les feuilles tombent à cette période, il est inutile de traiter. Une bonne circulation de l'air autour des plants et ramasser les feuilles sont de bons moyens de contrôle.
Quant aux taches foliaires, celles-ci sont souvent issues d'infections secondaires, souvent suite à des stress environnementaux. Des conditions humides favorisent la formation de ces taches. Dans ce cas, la prévention demeure la meilleure stratégie de lutte. L'utilisation de fongicides commerciaux peut s'avérer utile mais n'est habituellement pas nécessaire.
Utilisation de plantes acidophiles dans les aménagements paysagers
Il existe un grand choix de plantes acidophiles. Ces végétaux fleurissent à différentes périodes au cours de l'année. Comme il est préférable de changer le sol sur une grande surface pour créer de bonnes conditions à ces plantes, il est alors avantageux de disposer celles-ci en mélange et en massif pour créer un effet remarquable dans la plate-bande.
Parmi les plantes fleurissant tôt au printemps, il y a les Arica et les Andromedas. En utilisant des rhododendrons ou des azalées à floraison hâtive en présence de cultivars à floraison plus tardive, on a alors la possibilité d'avoir la présence de belles fleurs à partir de la fonte des neiges jusqu'au début juillet.
Par la suite, l'utilisation d'azalées à floraison tardive en combinaison avec des Callunas à floraison hâtive et des Callunas à floraison tardive permet de contempler de belles fleurs du début juillet jusqu'au début novembre.de leur doux parfum.
RHODODENDRON IMPEDITUM
(Rhododendron impeditum) Zone 5/0.3m
Espèce naine à très petites feuilles; fleurs violet bleu brillantes; port très compact; floraison hâtive; bourgeons à fleurs tolérants à -26°C. réussit bien en plein soleil; feuillage avec des teintes gris argenté attrayant; idéal pour des rocailles ou pour faire des bonsaïs.
Pour que vos vivaces fleurissent longtemps
Pour prolonger tard dans l'été la floraison de certaines vivaces, on conseille de supprimer leurs fleurs au fur et à mesure qu'elles se fanent, afin de rendre disponible l'énergie pour la production de nouvelles fleurs plutôt que pour la formation des fruits.
Parmi les vivaces pour qui cette pratique est justifiée, on note l'aconit, le phlox, l'incarvillée, la lysimaque, la benoîte, le delphinium, la scabieuse au Caucase, le kniphofia, la sidalcée, l'achillée, la croix de Jérusalem, la campanule des Carpates, le coréopsis, l'iris, l'hémérocalle et le lis.
Il faut noter également que les vivaces à fleurs ont un besoin constant en eau et aussi que certaines peuvent nécessiter d'être tuteurées, surtout celles formant de longue hampe florale, telles que le panicaut, le delphinium, l'aconit et la croix de malte
Pour que vos vivaces refleurissent cet hiver
Saviez-vous que vous pouvez faire refleurir certaines vivaces dans votre demeure au cours de l'hiver ? C'est possible grâce à un procédé nommé forçage.
Pour ce faire, on prélève, à la périphérie du plant mère, de petites sections munies d'une ou plusieurs tiges et ayant suffisamment de racines.
Des plantes telles que le muguet, les astilbes, les benoîtes, le coréopsis, les campanules, les heuchères, les marguerites, les lobélies, les physostégies et les gaillardes se prêtent bien à ce traitement.
Pour bien réussir le processus, on établit les rejetons dans un pot de 15 centimètres de diamètre, lequel est rempli d'un léger terreau additionné de perlite, de vermiculite, de tourbe, d'un tiers de terre de jardin sablonneuse, d'une bonne poignée de compost et un peu de poudre d'os.
Après avoir transplanté dans leur pot chaque section de plante sélectionnée, on arrose généreusement. On enfouit alors les contenants jusqu'à la moitié de leur hauteur, dans de petits fossés préalablement creusés dehors, à un endroit ombragé, dans une terre sablonneuse.
On attend que le sol soit partiellement gelé à l'automne et on transfère les pots à l'intérieur, sur le rebord d'une fenêtre ensoleillé. On arrose au besoin.
Taille de vos clématites
Les clématites ont des besoins particuliers pour leur taille.
TAILLE OU TAILLE PAS ? LÀ EST LA QUESTION !
Voilà enfin l'arrivée du printemps et on se demande toujours si les clématites doivent ou ne doivent pas être taillées.
Personnellement, je préfère attendre le réveil de la végétation de ces plantes grimpantes afin de couper uniquement ce qui est nécessaire : c'est-à-dire les pousses pouvant être mortes ou avoir été abîmées au cours de l'hiver passé.
Toutefois, il importe d'être plus attentif aux variétés formant leurs fleurs sur le bois de l'année en cours. En effet, si ces clématites ne sont pas taillées, le risque qu'elles produisent leurs fleurs uniquement sur leur sommet est élevé. Par contre, si on les taille, on stimule le végétal à produire des nouvelles pousses partant du sol et, par le fait même, on stimule la floraison sur tout le plant.
Mais ATTENTION !!
Les clématites fleurissant sur les tiges de l'année passée ne doivent pas être taillées sévèrement. Respecter cette consigne évite aux bourgeons floraux déjà présents d'être supprimés. Si de telles variétés sont taillées fortement et ce, avant leur floraison, aucune fleur ne sera présente cette année.
Transplantation des pivoines
Le début de septembre est le meilleur moment pour planter, déplacer ou diviser les pivoines.
Bien que ces vivaces nécessitent du temps pour s'établir et que, pour cette raison, il soit préférable de ne pas les déplacer fréquemment, il est toutefois conseillé de les diviser à tous les huit à dix ans pour les rajeunir.
Lors de la transplantation, on doit éviter de couvrir les bourgeons dormants (ceux situés à la base du plant) de plus de cinq centimètres de terre, sinon, le plant produira du feuillage au détriment des fleurs.
L'emplacement idéal pour les pivoines est un endroit ensoleillé ou légèrement ombragé, dont le sol est fertile, riche en humus et se drainant bien. De plus, il est recommandé de planter ces plantes florales assez profondément.
Il est à noter qu'un sol peu fertile, notamment carencé en potassium, un manque de soleil, une sécheresse ou la présence d'une fourmilière à la base des pivoines sont tous des facteurs pouvant entraîner l'avortement des bourgeons floraux, lequel syndrome se reconnaît par le dessèchement et l'ouverture partielle de ces structures.
Finalement, pour que vos pivoines demeurent vigoureuses et soient florifères, il est conseillé de les rabattre au sol à l'automne.
Avant de Planter
Préparation du sol
Préparez correctement votre sol 15 jours à 3 semaines avant la plantation pour que le terrain ait le temps de se tasser suffisamment.
Extirpez des racines les mauvaises herbes ainsi que les cailloux et débris de toutes sortes.
Epandez en surface engrais et amendements que vous enfouirez ensuite en profondeur par un bêchage.
Choix de l'engrais
Les engrais minéraux
Vous pouvez utiliser les engrais complets. Ils contiennent les trois éléments indispensables à la croissance des plantes : azote (N), acide phosphorique (P) et potassium (K).
Dans le cas du rosier, il est bon que cet engrais apporte aussi de la magnésie (Mg). Respectez toujours les doses d'utilisation sur les emballages pour ne pas "brûler" vos plantes.
Les engrais organiques
Fumier desséché ou granulé, terreau, compost, cornaille, algues... sont des engrais qui ne comportent pas de formule NPK, stables et équilibrés. Il est donc préférable de ne pas les utiliser seuls mais plutôt en complément d'un engrais minéral.
Pour les oignons à fleurs : n'utilisez jamais d'engrais organique.
Pour les autres plantes : ne jamais mettre d'engrais organique en contact direct avec les racines pour éviter les brûlures.
Utilisez de préférence l'engrais riche en acide phosphorique et en potasse à l'automne et un engrais azoté au printemps.
Amélioration de la nature du sol Sol argileux : Apportez du sable grossier, de la tourbe, du terreau, ainsi que de la dolomie si le sol n'est pas déja calcaire
Sol sableux : Apportez de l'humus sous forme de terreau, compost, tourbe noire, fumier...
Sol calcaire : Incorporez au sol 200 à 300 g de soufre en poudre par m² . Apportez de la tourbe ou du terreau.
Sol humifère : Neutralisez l'acidité par des apports de dolomie. Drainez si nécessaire
Bêchez votre jardin
Le défoncement de la terre s'effectue plus ou moins profondément selon les plantes :
- oignons et plantes vivaces : 25/30 cm
- rosiers et arbustes d'ornement : 40/50 cm
Mélangez bien les engrais et amendements que vous avez précédemment épandu en surface.
ne mettez jamais les rosiers directement en contact avec les engrais organiques pour éviter de brûler les racines.
La Plantation
Quand planter ?
De mi-octobre à mi-mai. Novembre-décembre est la meilleure époque, notamment en sols légers ou en bonnes terres franches. En terrain lourd et en altitude, il vaut mieux attendre février-mars.
Attention : ne jamais planter lorsque le sol est gelé ou s'il est détrempé par des pluies importantes.
Où planter ?
Réservez à vos rosiers un emplacement ensoleillé et aéré, car le soleil favorise leur développement et leur floraison. L'exposition idéale est Sud-Est ou Sud-Ouest.
Les distances de plantation recommandées
- rosiers à grandes fleurs & rosiers à fleurs groupées : 40/45 cm, 7 à 8 rosiers par m2
- rosiers paysagers : 40/170 cm
- rosiers grimpants : 2m/2,50 m
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rosiers miniatures : 20/25 cm 20à 22 rosiers par m2
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rosiers pleureurs : à isoler
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rosiers tiges : 1 m et plus
Comment planter ?
Les rosiers livrés sont prêts à être plantés.
Toutefois, rafraîchissez l'extrémité des racines et des branches de quelques centimètres (laissez 10 à 20 cm de branches environ).
Plus vous plantez tard au printemps, plus les branches seront taillées courtes. Profitez-en pour supprimer les parties cassées, mutilées ou malades des branches et des racines, de manière à obtenir des plants nets et propres.
Si vous devez remplacer d'anciens rosiers, il est conseillé de changer complétement la terre sur 40 à 50 cm de profondeur que l'on peut prendre tout à côté de l'ancien massif.
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Rosiers à grandes fleurs, fleurs groupées, Meillandécor et Meillandina à racines nues
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Rosiers tiges et les rosiers pleureurs
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Rosiers prêts à planter
Rosiers grimpants
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Rosiers pour pots et jardinières
Quand vient la floraison ?
Les rosiers fleurissent dés la première année SAUF LES GRIMPANTS qui demandent un an ou deux pour former leurs charpentes.
L'entretien
Les rosiers sont peu exigeants mais ils demandent un minimum de soins :
leur apporter de l'eau et de l'engrais
les biner et les désherber,
supprimer les sauvageons et les fleurs fanées,
les traiter contre les maladies et les parasites
les tailler
Si vous avez planté vos rosiers dans des jardinières, bacs...
1 -
Arrosez régulièrement.
2 -
Apportez de temps en temps un engrais soluble. Ne jamais dépasser les doses prescrites sur l'emballage.
3 -
En période végétative, traitez régulièrement contre les maladies et parasites (tous les 15 jours).
4 -
En hiver, arrosez très peu et abritez les pots en période de gros gel en les mettant dans un local très frais mais où la température ne descend pas en dessous de -5°C.
5 -
Supprimez les fleurs fanées pour favoriser la floraison.